Comment déterminer le meilleur statut juridique pour une entreprise ?

Vous aimeriez créer une entreprise et souhaitez déterminer quel sera le meilleur statut juridique pour celle-ci ?

De nombreux critères sont à prendre en compte pour trouver le statut qui correspondra le mieux à vos besoins : nature de l’activité, présence d’associés, investissements et montant du capital…

Le choix du statut juridique aura des conséquences à la fois fiscales et sociales sur votre activité professionnelle et sur votre vie personnelle.

Besoin d’éclaircir ces points ? Alors restez avec nous !

Les statuts juridiques d’une entreprise en France

Voici les différents statuts juridiques pour une entreprise :

  • la société par actions simplifiées (SAS)
  • la société par actions simplifiées unipersonnelles (SASU)
  • la société à responsabilité limitée (SARL)
  • l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
  • la société civile immobilière (SCI)
  • la microentreprise
  • l’entreprise individuelle (EI)

Quel statut choisir ?

La forme de votre société dépendra de votre activité et de votre projet. Chaque statut dispose d’avantages et d’inconvénients à étudier en fonction de vos attentes. Il faudra donc en amont prendre en compte les éléments suivants pour faire le bon choix :

  • la nature de l’activité
  • le nombre d’associés
  • les risques financiers à prendre ou non
  • le capital de départ
  • l’imposition des bénéfices de la société
  • le régime social et discal du dirigeant
  • les pouvoirs du dirigeant
  • les formalités liées à l’immatriculation de la société
  • les modalités de la transmission de la société etc.

Pourquoi consulter un avocat en droit des affaires pour la création d’une entreprise ?

Un cabinet avocat spécialisé en droit des affaires comme DJS Avocats pourra accompagner l’entrepreneur dans toutes les étapes de la création d’entreprise (immatriculation, choix et création des statuts, rédaction des actes liés à la création de l’entreprise).

Cette expertise permettra de faire des choix éclairés et de garantir la sécurité juridique de la structure.

Types d’entreprises Nombre d’associés Capital Responsabilité Organes de direction Régime social Régime fiscal
EI 1 Aucun minimum Patrimoine personnel et d’entreprise indissociables Entrepreneur seul TNS Impôt sur le revenu
Microentreprise 1 Aucun minimum Patrimoine personnel et d’entreprise indissociables Entrepreneur seul TNS Impôt sur le revenu
EURL 1 Aucun minimum Limitée, dissociation du patrimoine personnel et d’entreprise Un gérant TNS Impôt sur le revenu
SASU 1 Aucun minimum Limitée aux apports, dissociation du patrimoine personnel et d’entreprise Un président Assimilé salarié Impôt sur les sociétés
SARL 2 à 100 Aucun minimum Limitée aux apports, dissociation du patrimoine personnel et d’entreprise Gérants désignés parmi les associés TNS Impôt sur les sociétés
SAS Au moins 2 Au moins un euro symbolique Limitée aux apports Un président Assimilé salarié Impôt sur les sociétés

L’entreprise Individuelle (EI)

  • Nombre dassociés : 1 seul entrepreneur
  • Capital : pas de capital minimum
  • Responsabilité : le patrimoine de l’entrepreneur et celui de l’entreprise sont indissociables.
  • Organes de direction : l’entrepreneur dirige seul
  • Régime social : travailleur non salarié dépendant du régime social des indépendants.
  • gime fiscal : soumise à l’impôt sur le revenu.

La microentreprise

  • Nombre dassociés : 1 seul entrepreneur
  • Capital : pas de capital minimum
  • Responsabilité : le patrimoine de l’entrepreneur et celui de l’entreprise sont indissociables.
  • Organes de direction : l’entrepreneur dirige seul
  • Régime social : travailleur non salarié dépendant du régime social des indépendants.
  • Régime fiscal : soumise à l’impôt sur le revenu.

Pour bénéficier du régime de la microentreprise, l’entrepreneur ne doit pas dépasser un certain plafond de chiffre d’affaires : 77 000 euros pour les prestations de services ou 188 700 euros de chiffre d’affaires Hors Taxe pour la vente de marchandise et d’hébergement.

L’EURL

  • Nombre dassociés : 1 seul entrepreneur
  • Capital : pas de capital minimum
  • Responsabilité : limite la responsabilité de l’entrepreneur, en dissociant son patrimoine de celui de la société
  • Organes de direction : Un gérant (personne physique)
  • Régime social : statut de travailleur non salarié
  • Régime fiscal : soumise à l’impôt sur le revenu

La SASU

  • Nombre dassociés : un seul actionnaire
  • Capital : pas de capital minimum
  • Responsabilité : limitée au montant de ses apports. le patrimoine de l’entrepreneur est dissocié de celui de la société
  • Organes de direction : un président (personne physique ou morale)
  • Régime social : assimilé salarié
  • Régime fiscal : soumise à l’impôt sur les sociétés

La SARL

  • Nombre dassociés : de 2 à 100 associés (personnes physiques ou morales)
  • Capital : pas de montant minimum
  • Responsabilité : limitée au montant des apports des associés. Leur patrimoine est séparé de celui de la société
  • Organes de direction : le ou les gérants désignés parmi les associés
  • Régime social : travailleurs non salariés
  • Régime fiscal : soumise à l’impôt sur les sociétés

La SAS

  • Nombre d’associés : au moins 2
  • Capital : pas de capital minimum, mais doit être d’au moins un euro symbolique
  • Responsabilité : limitée au montant des apports des associés.
  • Organes de direction : un président (personne physique ou morale) choisi parmi les associés
  • Régime social : assimilés salariés
  • Régime fiscal : soumise à l’impôt sur les sociétés

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