Les marchés financiers ont-ils une conscience écologique ?

Depuis quelques années la conscience écologique mondiale se réveille. Si autrefois le mot « écologie » faisait sourire et penser à des Bobos dans des ashrams au fin fond du Gers qui faisaient pousser des petit pois bio, aujourd’hui la question de l’écologie est devenue un phénomène de société qui s’interroge sur son devenir, celui de la planète.

Il est apparu que la transition écologique, à tous les niveaux, est une condition fondamentale à la survie du Vivant. Cette prise de conscience est retranscrite dans tous les secteurs d’activité (santé, alimentaire, construction, éducation…) mais qu’en est-il du secteur financier et plus précisément des marchés financiers ? Une finance verte et durable se met-elle en place et quels sont les enjeux pour les investisseurs ?

La finance verte , une réalité qui s’installe

La finance, comme tout autre secteur d’activité est touché de manière directe ou indirecte par la question écologique. Cette première prise de conscience d’un besoin de se diriger vers une direction plus écologique apparaît dans les années 2000, l’on peut prendre comme date source la création d’obligations vertes à San Francisco en 2001. Cette première action est suivi en 2007 par la Banque Européenne qui met en circulation des obligations « green bonds » appelées Climate awareness bonds. Elle est suivie de près par la Banque Mondiale qui lance sa première obligation verte en 2008 dans l’optique d’une stratégie visant la lutte contre le changement climatique. Cette action a obtenu le soutien de 185 pays qui se sont lancés dans le soutien de ces obligations et depuis les opérations visant à produire une finance verte se sont multipliées.

Dès 2010, l’OCDE a reconnu le potentiel de ces obligations vertes qui ont commencé à entrer sur les marchés financiers avec la création d’obligations vertes par des entreprises privées.

L’importance des obligations verte sur les marchés financiers

En 2019, on comptabilisait plus de 100 milliards de dollars d’obligations vertes dans le monde, la France étant le premier pays à en produire (au dernier rapport en 2019 on estimait son apport à 15 milliards de dollars). Cette première place étant la conséquence de l’implication des sociétés et fonds publics dans la création de green bonds (+ 9 milliards). Depuis la crise du Covid-19, la prise de conscience écologique a augmenté et les investissements dans des actifs « verts » sont de plus en plus importants, la BRI a d’ailleurs lancé cette année la création d’un fonds d’actifs verts asiatiques qui géreront 3,5 milliards de dollars d’obligations vertes. Les obligations de ce type représentent donc un investissement lucratif et durable sur le long terme.

Pourquoi trader sur des obligations vertes ?

Les marchés financiers ont longtemps souffert d’une image négative où seul l’argent primait. Or, depuis 2008 et la crise boursière, la volonté des bourses mondiales s’est portée sur une finance plus responsable, plus transparente et le passage par une évolution en accord avec les besoins écologiques mondiaux leur est apparu comme très cohérente avec leur propre devenir. De manière à assurer une corrélation entre les besoins de la planète et le passage à une économie verte, les marchés financiers se sont de plus en plus ouverts aux obligations vertes.

Ces valeurs sont extrêmement intéressantes pour les investisseurs, elles sont disponibles sur les plateformes de trading en ligne comme Avatrade.fr. Elles luttent contre le réchauffement climatique, elles favorisent la transition énergétique, elles luttent pour la biodiversité et elles produisent des rendements financiers qui ne sont pas à négliger. En effet, même si les investisseurs ont une fibre écologique leur principale motivation reste de faire des profits. Alors pourquoi ne pas allier profit et écologie ? Grâce aux actions vertes il est tout à fait possible de devenir un trader qui participe à la survie de la planète .

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